Revue du Mauss permanente (https://journaldumauss.net)

RDMP

Colloque « Henri Lefebvre : une pensée devenue monde »
Les mardi 27 et mercredi 28 septembre à l’Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense.

Texte publié le 20 septembre 2011

Ce colloque international, à l’initiative des enseignants des départements de sociologie, d’ethnologie et de géographie de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, est organisé dans ces lieux où Henri Lefebvre fut professeur de sociologie. L’objectif de ces journées est double. D’une part, il importe de faire le point sur l’actualité de la pensée de Lefebvre à l’étranger, en particulier dans les pays où ses livres ont fait l’objet de nombreuses traductions : États‐Unis, Royaume Uni, Japon, Corée, Espagne, Brésil, Iran… Là, son oeuvre se trouve utilisée de façon systématique comme cadre de référence théorique et base de réinterprétation critique, et bénéficie de nouvelles mises en perspective biographiques. D’autre part, il s’agit de croiser ces approches avec les travaux contemporains s’inscrivant explicitement ou implicitement dans cette sensibilité intellectuelle en France, où l’oeuvre de Lefebvre semble avoir connu une relative éclipse pendant les dernières décennies. Certains de ces travaux émanent de proches d’Henri Lefebvre, d’autres en portent la trace intellectuelle, témoins d’une influence distante mais persistante.
On sait que Lefebvre a été tour à tour philosophe marxiste, théoricien de l’urbain, sociologue critique de la vie quotidienne, auteur de biographies intellectuelles, traducteur, dramaturge, intellectuel engagé. Différents thèmes, immanents à l’oeuvre de Lefebvre ou traitant de cette oeuvre elle‐même, seront abordés au cours de ce colloque-hommage : le droit à la ville et la justice spatiale ; Lefebvre et la multiplicité des postérités ; la critique de la vie quotidienne et les créativités ordinaires ; la pluralité de l’oeuvre, la biographie et l’engagement du penseur.

La présentation, le programme et les informations pratiques relatifs à ce colloque sont en ligne sur Le Carnet du Sophiapol.

NOTES