La mort de mon grand-père.
Grandeurs et misères d’une génération. Grandeurs et misères du Québec

Publié avec l’aimable autorisation de la revue Le Devoir].

Après les souvenirs de la vie d’autrefois à Peyriac-Minervois (http://www.journaldumauss.net/spip.php?article858), voici ceux que François Gauthier nous livre après le décès, survenu au printemps 2011, de son grand-père et la disparition de toute une génération québécoise.

Mon grand-père est mort en ce printemps. Il a été, de son vivant, aimé et respecté de tous. Il est né en 1926 dans une famille dans une famille d’une dizaine d’enfants qui s’était établie au « Royaume » du Saguenay après avoir parcouru le Québec de la Charlevoix à l’Abitibi en quête de subsistance. Il maria ma grand-mère très jeune, comme il se doit, et passa avec elle la totalité de son existence. Atteinte d’Alzheimer récemment, elle ne survivra sans doute pas très longtemps à sa mort. Ils eurent eux-mêmes sept enfants, dont la première, ma mère, fut née en 1950. Mon grand-père appartient donc à cette génération des parents des baby boomers, et c’est cette génération charnière entre la tradition et le Québec dit moderne qui s’éteint avec lui...

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