Revue du Mauss permanente (https://journaldumauss.net)

Caillé, Humbert, Latouche, Viveret

De la convivialité. Dialogues sur la société conviviale à venir

Texte publié le 19 janvier 2011

Collection Cahiers Libres. 192 pages. 14,50 euros.

Une contribution à quatre voix issue d’un colloque organisé en 2010 au Japon par Marc Humbert et inspirée par le concept illichéen de convivialité.

Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? Les idéologies politiques héritées ne semblent plus être à la hauteur des défis de l’époque.

C’est dans ce contexte qu’il convient d’examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années : décroissance, recherche de nouveaux indicateurs, de richesse, anti-utilitarisme et paradigme du don, plaidoyer pour la sobriété volontaire etc.

Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu’ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l’essentiel, dans le sillage de certaines analyses d’Ivan Illich, est de jeter les bases d’une société conviviale  : une société où l’on où l’on puisse vivre ensemble et « s’opposer sans se massacrer » (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible, nulle ou négative.

Voir aussi Pour un manifeste pour un convivialisme,
et la critique de Denis Clerc dans Alternatives économiques.

NOTES