Revue du Mauss permanente (https://journaldumauss.net)

RDMP

Anthropologie générale et philosophie
Séminaire de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales

Texte publié le 26 novembre 2009

Ce séminaire est animé par François Flahault, directeur de recherches au CNRS, Centre de Recherches sur les Arts et le Langage, Jean Jamin, directeur d’études à l’EHESS, secrétaire général de la revue L’Homme, et
Lorenzo Vinciguerra, maître de conférences à l’université de Reims.

Le séminaire a lieu les 2e et 4e mardi, de 17 à 19 heures, 105 bd Raspail, salle 11.

Programme 2009-2010 :

8 décembre. Bilan et perspectives : le point de vue de F. Flahault, de J. Jamin, et de L. Vinciguerra.

12 janvier. François Flahault. Des étudiants devenus gardiens de prison, réflexions sur une expérience de psychologie sociale.

26 janvier. Raphaël Imbert. Les musiciens de jazz noirs américains et la franc-maçonnerie.

9 février. François Flahault. Ce qui manque aux droits de l’homme pour penser le lien social et le bien commun.

23 février. François Flahault. Les contes populaires, une philosophie en germe.

9 mars. Jean Jamin. L’initiation en Afrique.

23 mars. Claude Calame. Conceptions de l’humain et identités de l’homme civilisé : anthropopoïétiques grecques.

13 avril. Vincent Debaene. Anthropologie et littérature.

11 mai. Lorenzo Vinciguerra. Les relations mafieuses.

25 mai. Bernard Golse. Le jeune enfant ; attachement, récit et psychanalyse.

8 juin. Brigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini. Sujet à préciser.

La question « Qu’est-ce que l’homme ? » devrait occuper une place essentielle dans la philosophie et les sciences humaines. Or, tel n’est pas le cas : l’anthropologie générale est la grande absente dans les débats qui agitent ces disciplines.

Il est pourtant nécessaire d’expliciter les présupposés qui sous-tendent la conception occidentale de l’être humain et de la confronter aux conceptions que d’autres cultures ont élaborées – conceptions qui, possiblement, mettent le doigt sur des aspects de la condition humaine que nous sous-estimons. C’est également la tâche de l’anthropologie générale de confronter ces présupposés aux connaissances nouvelles qui nous conduisent aujourd’hui à des révisions considérables, et qui proviennent aussi bien des différentes sciences humaines que de la biologie, de la primatologie ou de la paléoanthropologie. Enfin, le renouvellement de nos conceptions implicites de l’être humain et de la société à la lumière des connaissances nouvelles doit contribuer au débat politique.

NOTES