A l’origine de l’impuissance économicienne : l’illusion capitalocentriste

Je suis loin d’être sûr de toujours bien comprendre l’argumentaire présenté ici par Romain Kroës dans cet article qui présente et résume son livre, que nous publions par ailleurs dans La Revue du MAUSS permanente sous le titre : L’Illusion capitalocentriste. Son empire, ses phobies, son agonie. Et mes souvenirs de la macroéconomie et de la comptabilité nationale sont trop lointains et incertains pour que je puisse me former un jugement à peu près assuré sur sa pertinence. Mais, me rappelant avoir passé, dans ma folle jeunesse d’économiste, de longues soirées d’hiver à travailler sur les schémas de la reproduction simple et élargie de Marx, m’être demandé comme beaucoup si elle était possible – i.e. si le capitalisme peut se suffire à lui-même (réponseTugan Baranovski ) – ou impossible – i.e. il ne peut vivre que de son extériorité (réponse Rosa Luxemburg) –, et être arrivé à la conclusion que tout dépend de la définition de la période comptable retenue, de quand on la fait débuter et quand on la fait s’achever, je crois retrouver des échos de cette problématique chez Romain Kroës. La croissance économique (la reproduction élargie du capital) dépend-elle de l’épargne d’abord accumulée puis investie – ce que R. Kroës nomme l’illusion capitalocentriste – ou, au contraire, conformément à une logique keynésienne possible, est-ce l’investissement réalisé ex ante au-delà de toute épargne qui met en branle toute la mécanique et qui engendre in fine, ex post, l’épargne censée l’avoir financée. Je laisse volontiers et avec intérêt à plus compétent que moi le soin d’analyser la portée et la précision de la thèse. Mais si elle est fondée, on ne peut exclure qu’elle ait des implications importantes. Alain Caillé

J’appelle capitalocentrisme la croyance selon laquelle le capital financier se situerait au centre de l’économie, en tant que pourvoyeur de l’investissement. L’Illusion capitalocentriste, à quoi renvoie cet article, renverse cette croyance. A vrai dire, le renversement a déjà été accompli par Keynes dans les années trente. Mais il est aujourd’hui nié ou bien oublié par l’enseignement, la gestion et la politique économiques. La raison en est, que toutes les théories existantes, sans aucune exception, sont capitalocentristes. C’est-à-dire que soit pour l’encenser, soit pour le honnir, elles attribuent toutes au capital financier le rôle de dispensateur de l’investissement qui mobilise le travail. Marx lui-même admettait que le capital « avance » le salaire. Autrement dit, il est communément admis que ce sont les profits d’aujourd’hui qui font les investissements de demain.
L’Illusion capitalocentriste passe en revue les conséquences de cette croyance collective. C’est d’abord un clivage des consciences entre le désir de bien-être et la culpabilité vis-à-vis de la dette et de « l’inflation ». C’est l’échec de Marx à expliquer le mécanisme de la « reproduction élargie » du capital, ainsi que l’a compris et écrit, la première, Rosa Luxemburg. C’est la priorité à la « lutte contre l’inflation », pour la raison que la hausse des prix dévalorise le pouvoir d’achat de l’unité dans laquelle est comptabilisé le capital, alors que celui-ci est supposé pourvoir à l’investissement. C’est enfin l’obligation faite aux États de s’endetter envers le capital, sur ses marchés, plutôt que directement auprès de l’institut d’émission de la monnaie légale.

Les implications de cette dogmatique sont multiples et tragiques. L’échec de Marx nuit à l’identification du profit et du mécanisme de son accumulation. Il enferme le discours révolutionnaire dans une diatribe « anticapitaliste » très éloignée du contenu effectif des consciences, de ce fait inapte à y trouver un écho et, par conséquent, à mobiliser une majorité de citoyens. La « lutte contre l’inflation » nuit au rôle de prêteur en dernier ressort de l’institut d’émission, et provoque une crise de financement des banques commerciales : elles ne sont pas alimentées en monnaie légale selon leur production de crédits à l’économie, mais par référence à leur capital. L’obligation de s’endetter sur les marchés financiers expose les États aux bourrasques spéculatives et les incite à amputer les dépenses publiques, déprimant ainsi l’activité jusqu’à la récession. L’actuel modèle financier, censé piloter l’économie, entre en fait en conflit avec elle. Et plutôt que d’adapter le modèle au réel, c’est l’inverse que s’acharnent à imposer les stratèges.

De nombreuses questions demeurent cependant en suspens. Comment se fait-il que le modèle capitalocentriste soit dans le passé toujours sorti de ses crises, en dépit de son inadéquation au réel ? La crise actuelle est-elle une occurrence semblable aux précédentes, ou bien la dernière de ce modèle ? A quelle réalité correspond la dette publique ? Quel est le mécanisme de la création monétaire en régime capitalocentriste ? D’où vient que l’inflation structurelle persiste à croissance nulle ? Y a-t-il un problème de coût du travail ? Y a-t-il fin du travail, ou multiplication productiviste de l’emploi ? Les gains de productivité sont-ils illimités ? Quelles limites à la croissance et à la décroissance ? Quelles sont les conditions d’une sortie de crise ?

Le traitement de ces questions conduit à substituer le concept de « capitalocentrisme » à celui de « capitalisme » et à hisser l’illusion collective bien au-dessus des conflits d’intérêts.

Deux phobies mystificatrices

Le capitalocentrisme est une illusion anthropocentriste, à l’égal de ce que fut le géocentrisme. Comme le géocentrisme situait les hommes au centre de l’espace, le capitalocentrisme leur confère la maitrise du temps à travers l’accumulation fétichiste de la « valeur » : issue du passé, l’accumulation vaut pour les temps à venir. Cette confusion conduit les stratèges à considérer les fortunes accumulées comme constituant des réserves d’investissement. C’est cette croyance, plus que la connivence, qui les incite à épargner voire favoriser les « riches ». Et lorsque connivence il y a, c’est une subséquence et non pas la cause du désordre.

L’on comprend mieux, alors, la priorité absolue à la « lutte contre l’inflation », à la base des missions confiées à la banque centrale émettrice de la monnaie légale et prêteur en dernier ressort. Il s’agit de protéger la valeur accumulée contre la hausse des prix qui dégrade le pouvoir d’achat de l’unité de compte et laisse ainsi redouter une perte de maîtrise du futur. Un autre aléa menace la valeur accumulée : les dettes insolvables.

La « lutte contre l’inflation »

Les banques centrales sont chargées de contenir l’inflation, parce qu’elles sont émettrices de la monnaie légale, et que selon le dogme toujours en usage, formulé au 18e siècle par David Hume, la hausse des prix est attribuée à une émission excessive de monnaie. Quand la hausse des prix excède un taux conventionnellement fixé (2% dans l’UE), la banque centrale augmente le prix de ses adjudications monétaires aux banques commerciales qui le répercutent sur leur production de crédits, ce qui freine la demande de crédit des entreprises et des ménages. « L’inflation » est alors minorée, mais au prix d’une répression de l’activité.

La phobie de la dette

Le crédit, c’est-à-dire l’endettement sur un à-venir, doit procéder de la valeur préalablement accumulée. C’est pourquoi il est interdit aux banques centrales d’accorder directement crédits et découverts aux États. Ces derniers sont traités de la même manière que les entreprises et les ménages, c’est-à-dire soupçonnés d’insolvabilité, alors qu’ils sont immortels par définition et peuvent donc reporter sempiternellement le principal de leur dette. Mais paralysés par la phobie de la dette, les stratèges sont incapables d’une telle réflexion. Ils sont au contraire incités à imposer une réduction de la dépense publique et l’affectation d’une partie des recettes aux remboursements sur les marchés financiers. Et ce, aux fins d’un inutile désendettement motivé par le niveau des taux d’intérêts, alors que l’endettement direct auprès de la banque centrale résoudrait simplement le problème.


Conflit entre modèle et réalité

En résumé, tant en ce qui concerne la « lutte contre l’inflation » que la réduction des dépenses publiques et l’affectation d’une partie des recettes au désendettement, l’illusion capitalocentriste conduit inexorablement à réprimer l’activité économique. Comment se fait-il, alors, que ce modèle financier ait pu connaître des périodes fastes et soit toujours sorti de ses crises ? Rosa Luxemburg a donné la réponse. En substance : il n’y a pas d’accumulation sans une expansion dans les espaces géographique ou (et) sociologique. Par le passé, ce modèle trouva donc dans l’expansion un exutoire à ses crises. La dernière en date fut l’ouverture de la Chine aux délocalisations industrielles, qui permit de retarder la dépression dans les années quatre-vingt-dix. Mais au stade de la « mondialisation » achevée, la crise ne pouvait que devenir un état permanent. En l’absence d’exutoire, la crise est l’état normal du modèle financier capitalocentriste. Et ce, parce qu’il repose sur une représentation inversée de la réalité économique avec laquelle, par conséquent, il ne peut qu’entrer perpétuellement en conflit.

La phobie de « l’inflation » ressortit donc à la croyance selon laquelle la valeur préalablement accumulée constituerait la source de l’investissement. Or, ainsi que l’a découvert Keynes, avant de se contredire dans son équation du Revenu global, c’est à l’inverse l’investissement qui nourrit l’épargne à partir de la création monétaire. Il n’est en effet nul besoin d’être économiste pour comprendre que l’épargne est tirée des rémunérations et, par conséquent, de la masse monétaire déjà en circulation. La « lutte contre l’inflation » repose sur la croyance selon laquelle ce serait l’offre de monnaie qui gouvernerait le niveau général des prix. Or, ainsi que l’a démontré Joan Robinson, ce sont à l’inverse les prix qui gouvernent la demande de monnaie.

Ainsi, les deux dogmes fondateurs du modèle financier capitalocentriste en font une représentation inversée de la réalité. La prégnance de cette représentation mythique constitue la cause fondamentale de l’enfermement et de l’impuissance de la discipline économicienne, ainsi que de l’obstination délirante des stratèges à conformer le réel au modèle, plutôt que d’adapter celui-ci à la réalité. Le renversement de cette représentation libère la pensée économique.

Renversement du modèle

En premier lieu, il convient de bien distinguer l’épargne tirée des rémunérations aux ménages, c’est-à-dire de la masse monétaire effectivement investie dans l’économie réelle, de la cotation purement virtuelle des titres de capital sur les marchés financiers.

En ce qui concerne l’épargne monétaire, la première correction qui s’impose est d’en finir avec la croyance que la liberté de chaque épargnant entre épargne et consommation se conserve au niveau global. En fait, dans le système bancaire, ce qui est épargne pour les uns est consommation pour d’autres qui l’empruntent contre intérêts. L’épargne serait-elle rémunérée par les banques, si elle n’était quelque part employée à une dépense rémunératrice ? Par conséquent, au niveau du Produit global, l’épargne disparaît ; il n’y a plus que de la consommation finale (au sens large, englobant les investissements non productifs).

La comptabilité nationale doit donc faire justice de l’illusion capitalocentriste, en faisant disparaître la complémentarité entre épargne et consommation dans le produit global. Du moins l’aurait-elle dû. Mais c’eût été mettre à mort un dogme ancestral, fortement chevillé aux consciences. Aussi les comptables nationaux ont-ils évité d’aller jusqu’au bout de la logique. Ils ont bien reconnu que la simple addition des chiffres d’affaires comportait des doublons, en raison des dépenses d’entreprises en direction d’autres entreprises (le chiffre d’affaires des fournisseurs est constitué d’une partie de l’utilisation du chiffre d’affaires de leurs clientes). Certes, toute entreprise a des fournisseurs, mais l’ensemble des entreprises n’en a pas par définition, puisque les fournisseurs sont des entreprises appartenant à cet ensemble.

Faisant preuve d’un remarquable clivage du contenu de leur conscience, les comptables nationaux ont coupé la poire en deux. Certaines dépenses d’entreprises en direction d’autres entreprises sont évacuées du Produit sous l’étiquette « Consommations Intermédiaires » : celles qui sont amortissables sur moins d’un an. Mais les dépenses amortissables sur plus d’un an, dites de « capital fixe », sont maintenues et donc comptées deux fois : une fois en ressource dans le chiffre d’affaires des fournisseurs, une fois en utilisation dans celui des entreprises clientes qui renouvellent tout ou partie de leur « capital fixe » cette année-là.

Une telle aberration, de la part d’un aréopage censé garant de la rationalité économicienne, mesure bien la prégnance du mythe. L’incongruité ne résulte pas d’une erreur comptable. Elle est d’ordre idéologique et sémantique. L’idéologie, c’est le dogme capitalocentriste qui impose la présence de l’épargne dans le Produit global, en tant que source de l’investissement. Puis le vocabulaire est mis en conformité avec cette vérité princeps. Est appelée « Investissement » la partie redondante du PIB, ou « Formation Brute de Capital Fixe ». Les dépenses amortissables sur moins d’un an n’ont droit qu’au statut de « Consommations Intermédiaires », évacuées du Produit. Comme si un outil consommable sur moins d’un an n’était pas un investissement. Comme si les dépenses industrielles et agricoles en énergie ne ressortissaient pas à l’investissement productif.
Au résultat, la comptabilité nationale fonctionne sur la base de l’équation suivante :

  • PIB = Investissements + Consommations
  • Investissements = Épargne
  • PIB = Épargne + Consommation
  • Alors qu’en réalité le Produit Intérieur n’a pas de partie « Brute » :
  • PI = Consommations = Investissements
  • A quoi l’on peut ajouter :
  • Investissements = masse monétaire
  • Ce qui conduit à revisiter le circuit de l’investissement.

Globalement, lorsqu’il met une production en chantier, l’appareil productif distribue aux ménages le pouvoir d’achat, ou investissement, ou masse monétaire, qui permet à la force de travail et à ses multiples ayant-droits de consommer, le temps que le Produit escompté soit réalisé. Au début du processus, l’investissement est un endettement gagé sur un Produit à venir. Lorsque le Produit escompté est vendu, c’est un désendettement. C’est alors, seulement, que l’appareil productif réalise un profit qui n’est autre que le retour à l’identique de l’investissement globalement considéré. Autrement dit, ce sont les investissements d’aujourd’hui, à partir de la création monétaire, qui constituent les profits de demain, et non pas l’inverse.

Le rythme moyen de ce cycle n’est autre que celui de la rotation de la masse monétaire mesurable par le rapport de l’agrégat M2 au Produit annuel (PIB corrigé de la FBCF), ou « vitesse de la monnaie ». C’est tout simplement la « période de production » de Marx. Il s’avère que c’est une quasi constante que dans L’illusion capitalocentriste j’assimile à la composante spécifiquement humaine de la productivité.

Origine écologique de « l’inflation structurelle »

L’attribution à l’épargne, et par extension au capital, du rôle de pourvoyeur de l’investissement implique donc la priorité à la « lutte contre l’inflation ». Comme la hausse des prix est quant à elle imputée à l’offre de monnaie, la « lutte contre l’inflation » se réduit à une politique monétaire restrictive. En fait, cette politique n’atteint les prix qu’à travers la répression de l’activité économique. Et ce, parce qu’en réalité la hausse structurelle des prix est complètement indépendante de toutes les politiques monétaires. Son origine est toute autre.

Il y a deux sortes d’« inflation ». L’une conjoncturelle, l’autre structurelle. La première résulte de la spéculation, quand se manifestent des tensions sur les stocks. Elle est alors effectivement fonction de l’offre et de la demande. Mais lorsque les stocks retrouvent la stabilité, l’offre équilibre la demande. La tension disparait, et avec elle l’opportunité spéculative, sans laisser de trace. En revanche, l’inflation structurelle est irréversible et cumulative. Elle dévalorise sans retour, en moyenne, toutes les monnaies fiduciaires, indépendamment de toute politique monétaire. Elle résulte en dernier ressort de la réaction de l’écosystème à l’intensité de son exploitation, en raison de la finitude des ressources accessibles.

Alfred Marshall a reconnu que la nature oppose des « rendements décroissants » aux « rendements croissants » que recherche l’activité humaine. Mais il n’a pas tiré la résultante de ces deux tendances contradictoires. A l’aide d’une statistique états-unienne cinquantenaire, l’annexe 2 de L’illusion capitalocentriste montre qu’elles s’équilibrent sur le long terme. Les gains de productivité tendent à équilibrer les rendements décroissants, mais en intensifiant l’exploitation de l’écosystème ils les aggravent, ce qui annule globalement les gains escomptés. De ce fait, les gestionnaires d’entreprises vivent la course à la productivité comme un travail de Sisyphe et ne voient plus d’autre recours que la productivité spécifiquement humaine (mobilité, flexibilité), avec pour conséquence la souffrance au travail que dans bien des domaines nous pouvons constater.

Au bilan, la course aux gains de productivité déplace simplement le travail (quantitativement) de l’aval de la chaîne des transformations, où s’exercent les « rendements croissants », vers l’amont, au plus près des « rendements décroissants ». Ce qui fait justice, en passant, de la thèse de la « fin du travail », aussi bien que de celle de la multiplication productiviste de l’emploi.

En termes monétaires, ce déplacement se traduit par une hausse des coûts de production en amont, répercutés sur toute la chaîne. Telle est « l’inflation » structurelle, que les gestionnaires, ignorant le facteur écologique, comprennent comme relevant non pas du surcoût global en travail d’amont qui annule les gains de productivité, mais du prix salarial et social du travail individuel.

Croissance et décroissance

L’économie humaine dépend donc essentiellement du paramètre finitude des ressources accessibles et de deux variables : la productivité et la démographie. C’est dans ce triangle que se situe la problématique de la croissance et de la décroissance.

La résorption du chômage, devenu la plus grande menace de dislocation du tissu social et de la civilisation, requiert d’urgence une croissance économique. Mais contradictoirement, le temps qui reste aux hommes pour habiter la Terre dépend sans conteste d’une décroissance de la production-consommation. L’équilibre optimum serait une décroissance égale aux rendements décroissants de l’exploitation de l’écosystème, qui subsidiairement mettrait un terme à « l’inflation » structurelle. Mais se pose alors la question du seuil minimum de confort et de consommation compatible avec la civilisation. Certes, il existe une marge considérable de récupération. Mais quand tous les gâchis et inégalités seront résorbés, la tendance sera toujours à l’œuvre. Une politique de décroissance n’échappera donc pas à la nécessité d’agir sur la démographie, ainsi que Malthus en eut l’intuition. Enfin, réduire les inégalités suppose une définition politique des seuils minimum et maximum de consommation individuelle. Toutes ces considérations militent donc en faveur de la nécessité d’une planification économique, écologique et démographique.

Conclusion

Bien des questions demeurent ici sans réponse, qui sont traitées dans L’illusion capitalocentriste. Notamment : la question de la dette publique, le rôle de la banque centrale et la sortie de crise. Puisse néanmoins cette présentation avoir suffisamment étayé l’hypothèse initiale d’une prépondérance et d’une urgence de renverser l’ordre de détermination entre capital financier et création monétaire.

Romain Kroës

// Article publié le 14 mai 2013 Pour citer cet article : Romain Kroës , « A l’origine de l’impuissance économicienne : l’illusion capitalocentriste  », Revue du MAUSS permanente, 14 mai 2013 [en ligne].
https://journaldumauss.net/./?A-l-origine-de-l-impuissance
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